Ateliers
Session 1. Décrire, c'est déjà analyser
Est parti d'images qu'il avait sur son ordi ou depuis un corpus qu'il utilisait déjà .
A définit plusieurs catégories assez précis mais a souhaité conserver un commentaire ou un ressenti.
C’est un peu le titre, du moins la phrase que j’utilise pour « parler » de ma recherche création. Cette phrase m’a permis de commencer ce projet, depuis l’année dernière. Elle n’est pas tout à fait en adéquation avec mes recherches du moment, mais me rappel l’envie primaire de faire ce travail.
Au delà d’évoquer le souvenirs par des archives Super 8, dorénavant j’étends mon sujet à des images plus contemporaines, les vidéos surveillances. Cet élargissement amène une étude historique et évolutive de la matérialité dans l’image, une inversion du regard ainsi que de l’identité en tant que personne filmée.
Pour mes objets de recherche, ils représentent donc principalement des Images. Ces images, pour faire l’objet de mon étude, peuvent être fixes ou animés.
Il me faut donc dénicher un stock d’images de super 8 familiale ainsi que des images de vidéo-surveillance. Pour commencer, j’ai pu faire une étude sur ce qui se trouve en quantité au domicile familiale en cette période de vacances : des Archives super 8. Ce sont mes objets concrets, du film pellicule.
La matérialité du souvenir
J’établie ensuite un protocole d’observation clair, me permettant d’avancer dans mes recherches et identifiant précisément de possibles axes d’analyses. Ce protocole reprend les traits de celui établie lors de l’atelier que nous avions eu en février (type d’altération, et incidence sur le sujet filmé). Le mode d’observation est ensuite actif. Je dois me créer un espace clos, dans le noir. J’installe mon projecteur et commence à défiler les pellicules une par une. Ce protocole se trouve assez long, en effet chaque film dure environ 3min 30, mais il faut doubler le temps en comptant le rembobinage, en ajoutant aussi du temps de mise en place des pellicules sur le projeteur, qui peut s’avérer délicat. En petite remarque, ce n’est pas un protocole « plaisir » mais plutôt « contrainte ». Cette contrainte, est pourtant oubliée lors du démarrage du film, mais très vite retrouvée à la fin. Cette contrainte du temps me permet de faire l’expérience de l’évolution des images, un temps supérieur de mise en place à celui de visionnage, une habitude que nous avions perdu. Ce protocole est du mode de diffusion/observation, je ressens ainsi davantage l’angle actif de l’observation.
Je me fixe des contraintes, pour centrer mon sujet et ne pas me perdre : étudier le personnage filmé, les défauts dans l’image, arrêter la diffusion pour prendre des notes… Je dois éviter de me faire prendre par l’archive, le but et d’analyser et non de se remémorer. J’essaye ainsi d’apprendre à mon oeil à réagir sur l’instant au possible altérations.
Le projecteur que j’ai utilisé ne me permet pas d’effectuer des arrêts sur images, je ne peut donc pas prendre des notes précises image par image. Il me faut trouver un projecteur ayant cette capacité pour améliorer mes exercices d’observation. Je prends donc des notes sur chaque film après chaque diffusion en lui accolant un simple post-it. Ce post-it est garant d’une pré-sélection des films.
Ce protocole, une fois appliqué, peut me permettre de me replonger dans certaines notes, pour étudier ce que produit la matière sur l’image, le rapport de l’Homme au sein de celle-ci, son évolution…
Je voudrais étendre ce protocole à d’autres archives, celles de ma grand mère. Je crois qu’elles possèdent davantage de super 8, en moins bonne conservation, donc plus « objectives ». En effet malgré certains films ayant attiré mon regard, la pêche n’a pas était si fructueuse, du fait de l’excellente conservation des archives de mes parents.
Pour avancer et bien m’entourer lors de ma recherche, il faut que j’étende mon spectre d’image à analyser. Depuis 1 ans maintenant, je pense que mon oeil est de plus en plus attiré par des images altérées, flous, ratées. Mais au-delà de cette attirance il serait intéressant d’appliquer ce protocole lors d’expositions, d’évènements, de films, d’images personnels etc…
Une amélioration de ma filmographie pourra m’accompagner. En effet il me faut trouver plus de références filmiques ayant fait le choix d’images altérées, et ce que ce choix a pu provoquer. Cette filmographie doit également et obligatoirement se remplir de films évoquants et utilisants la vidéo de surveillance.
J’ai déjà pu me nourrir de théoriciens évoquant l’image dans sa matérialité avec "Médiarchie" d’Yves Citton mais surtout avec "Dans la boue des images" de Sophie Lécole. Il me faut trouver d’autres personnes qui analysent les défauts de l’images et les mettent en avant.
Session 2. Monter, c'est déjà prendre parti
Session 3. Argumenter, c'est tenter quelque chose
[mise en mouvement]
Restitution